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Les nouvelles de mai 2025

Dernière mise à jour : 5 mai

Que se prépare-t-il chez Passerelle ? La saison change, les actions demeurent : merci encore et toujours de votre soutien.


La Rando du 6 juillet 2025

La mise en ligne des descriptions a été effectuée : découvrez en avant-première le programme de la onzième édition et soyez les bienvenus à partir de 7h30.


Depuis la ferme du Langot à Charavines (OpenStreetMap // Mappy // GoogleMaps), vous aurez la possibilité de suivre l'un des trois parcours sur votre téléphone via Google Maps, à l'instar des dernières années :

— Le grand tour : le sentier des contrebandiers ; — Le tour moyen : le hameau de Louisias et le bois d’Amour ; — Le petit tour : le bois d'Amour.



Il y aura des balades en compagnie des ânes de Serge Vovk, la restauration, la buvette, la tombola, les jeux en bois, la vente d’artisanat éthiopien et, au volet musical à partir de 13h, le groupe Vintage.


Les campagnes d'action en cours


Vous pouvez nous aider via HelloAsso, notamment :


— en achetant de l'artisanat éthiopien (tous les produits ont été rapportés par nos soins) ; — en parrainant des enfants de Burayu ou d'ACEDE ; — en faisant un don ponctuel ou mensuel.


Le voyage en Éthiopie : le témoignage de la famille Cucciolillo


22 février, Marseille : c’est le grand départ pour ce voyage en famille que nous attendons et préparons ensemble depuis bien longtemps. Nous serons accompagnés par Mikias Haïlu (Agence Asham Ethiopia), guide-chauffeur francophone qui nous a préparé un périple de 15 jours dans le sud de l’Éthiopie.



L’étape la plus importante pour nous est celle de Bonga, dans la zone de Keffa. C’est dans cette ville, ou aux alentours, que sont nés nos deux enfants : Noa, 18 ans et Gaïa, 16 ans. Les hasards de la vie ont fait qu’ils soient, tous deux, originaires du même lieu.


Après une journée et demie de voyage durant lesquels « nous en prenons plein les yeux », nous arrivons à Bonga. Nous avions demandé à nos enfants s’ils souhaitaient que nous tentions d’en savoir plus sur leur histoire, sachant qu’il ne fallait peut-être pas trop espérer, mais c’était le moment ou jamais… Nous avons un nom de famille éthiopien pour Noa et, pour Gaïa, très peu d’informations.


Rencontre avec Bereket, notre guide de Bonga à qui nous racontons l’histoire de nos enfants et à qui nous faisons lire leurs dossiers. Il nous dit qu’il va se renseigner. La nuit passe et le lendemain matin, Bereket nous apprend qu’il a retrouvé un oncle de Noa et que nous pouvons le rencontrer ! Pour nous quatre, c’est un mélange de surprise, d’émotions et de joie. Nous sommes, à ce moment, loin d’imaginer la suite de l’histoire. Dans un village où une trentaine de personnes nous attendent sur le bord de la route, nous entendons cette phrase adressée à Noa : « it’s your brother. » Comment ça, un frère ? Nous étions persuadés que Noa était enfant unique… L’émotion monte sérieusement, l’oncle et le frère de Noa en larmes lui tombent dans les bras, l’appellent par son prénom éthiopien, Ashenaki, et touchent la cicatrice qu’il a sur la joue depuis toujours. Chez son oncle, Noa peut poser des questions, combler des creux et rencontrer une tante, des cousins, évènement partagé par une cinquantaine de personnes qui sont autour de la maison. Impossible de tout raconter en détail, mais, pour faire bref, voilà ce qui suit : nous nous rendons sur la tombe du père de naissance de Noa et là, arrivée d’un deuxième frère, nous sortons du cimetière et viennent à nous un autre oncle, sa femme et ses 2 enfants. Direction l’hôtel et, nous tous à peine assis, arrivée d’un troisième frère, portrait craché de notre fils. Suivent des cousins, des cousines et au moment de partir, arrivée d’un quatrième frère, l’aîné de la famille ! Donc, notre fils n’était pas fils unique, il est le dernier d’une fratrie de 7 enfants. Reste une sœur que nous n’avons pas rencontrée et une autre sœur malheureusement décédée.



Le voyage reprend à la découverte de ce pays splendide : passage chez les Mursis, cérémonie du saut des vaches chez les Hamers, visite de villages Konso, Kari et Dorze. Dans les différents parcs, nous voyons, entre autres, à quelques mètres de nous des éléphants, des antilopes, des hyènes, des autruches…



Trois jours avant la fin du voyage, Mikias nous annonce que… Bereket a retrouvé la mère de Gaïa. Le dossier de notre fille portant très peu de renseignements, c’était plus qu’improbable. Premier contact via WhatsApp lors duquel Gaïa découvre qu’elle a aussi un petit frère de 5 ans. Pour que la rencontre soit possible, nous faisons venir la famille de Gaïa à Addis-Abeba. Ce sont des moments à la fois joyeux et très forts en sentiments. Gaïa, elle aussi, peut combler des creux et obtenir des réponses à ses questions. Se quitter aura été très difficile. Même si nous prévoyons de revenir dans quelques années, nous savons que la distance, la différence de langue, tout va rendre les contacts compliqués.



Cela fait un mois que nous sommes rentrés mais nous sommes encore un peu là-bas. Le fait d’avoir rencontré leurs familles a beaucoup apporté à nos enfants.


Nous avons vécu 15 jours magiques accompagnés par un guide fantastique et très « pro », nous avons vu des paysages à couper le souffle, rencontré des gens adorables, nous avions souvent l’impression d’être dans un film… un très beau film.



La revue de presse


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